Le meurtre du Patron....

Plume venait de franchir la porte principale de Gonno. Le soleil se levait lentement dans le ciel sans nuage. Des gardes allaient et venaient dans les rues. Ils devait préparer une attaque ou cherchaient quelqu'un. Vladek s'en foutait bien et il se concentra sur leur mission. Il se laissa tomber de son cheval et alla le porter dans une étable. Il parti vers la taverne où il avait fait ravage quelque jour plus tôt. Le tavernier le reconnu, comme plusieurs autres homme qui avait participer a la bagarre. Il s'assis et attend Plume...

Plume avait fait un détour pour prendre quelques affaires. Trois plumes noires étaient attachées sur son ventre. Elle avait affuté ses dagues. Ses cheveux était attachés en une longue queue de cheval haute. Revêtue de sa cape, elle rejoignit la taverne. Elle attacha sa monture à l'anneau de la façade puis entra d'un pas décidé. Quelques regards se posèrent sur elle puis se détournèrent en voyant la banalité de la nouvelle venue. Elle ne s'assit pas à la même table que Vladek mais quelques sièges plus loin. Elle lui fit un signe signifiant de se taire puis se tourna vers l'entrée. Ce fut à ce moment qu'un garde armé jusqu'aux dents entra. Elle fit un clin d'oeil à l'assassin puis se dirigea vers le nouveau venu. Elle l'invita à sa table.
Il accepta, trop heureux de ne pas être seul. La voix féminine était envoutante. Le visage de celle-ci ne pouvait être que magnifique se dit-il. Il ne fut pas déçu du résultat quand il aperçut les formes de la jeune femme sous un plis de la cape. Les chopes d'alcool se succédèrent alors.
Plume n'avait pas pris une seule goutte mais la langue du soldat en revanche commençait à se délier.

Et ce n'est pas trop dur ton métier? demanda-t-elle avec les yeux papillonants.

Elle s'était placée de façon à ce qu'il soit le seul à voir ses traits.

Pas du tout. D'autant plus que le patron se sent tranquille en ce moment. Il dit qu'il mettra bientôt la main sur un objet qui le rendra invincible.

Plume sourit à cette explication. Le chef ne se doutait absolument pas de ce qui allait lui arriver. Dans une autre situation, elle aurait presque éprouver de la pitié. Mais là c'était différent.

Je te remercie pour ce moment passé avec moi.

Elle sortit et effleura le dos de Vladek au passage, lui signifiant de la rejoindre dehors. Elle enfourcha sa monture et se dirigea au pas vers la ville.

Plume avança jusqu'à la batisse de son Patron. C'était une magnifique maison sur plusieurs étages. S'arrêtant dans une ruelle adjacente d'où on apercevait tous les tours de garde. Elle enleva alors sa cape, la jeta dans un coin, près du cheval. Elle vérifia que toutes ses lanières de cuir étaient bien en place, mais aussi qu'elles laissaient voir suffisament de peau. Elle détacha ses cheveux, arrangea ses lames puis se tourna vers Vladek.

Alors qu'est ce que t'en dis? Il a des chances de me trouver attirante?

Cela faisait partie du plan établi. Plume devait séduire le chef et le distraire pour laisser le temps à Vladek de l'assassiner. Il fallait faire diversion. La voleuse laissa Murmur et Shiver s'en charger. L'écureuil se jeta dans les jambes du garde le plus proche, escalada tout son corps pour venir lui dérober un objet qu'il cachait dans sa poche. Shiver s'occupa de l'autre. Les deux hommes poursuivirent les animaux, libérant la voie.

J'y vais. Ne sois pas en retard!

Elle escalada la façade en prenant appui sur les rares prises. Elle arriva près de la bonne fenêtre, l'ouvrit grace à sa lame et pénétra dans la chambre de son patron. Il était assis à son bureau. Plume sut qu'il y aurait un problème quand elle vit l'homme dans un coin de la chambre. Il fallait qu'elle arrive à le faire partir avant que Vladek arrive. Sinon ce serait une véritable boucherie. Le chef leva la tête de son ouvrage et sourit en découvrant la voleuse.

Plume, il me tardait de te revoir.

Disant cela, il plaça une jambe entre celle de Plume et sa main descendit dangeureusement vers le bas de son dos. Un frisson de dégout parcourut la jeune femme, que son employeur prit pour de l'excitation. Il se pencha et lui murmura à l'oreille :

C'est moi, ou tu as encore embelli depuis la dernière fois?

Elle lui fit un sourire avant de répondre :

Ne pourrions nous pas avoir plus d'intimité?

D'un geste, il ordonna au garde de quitter la pièce. Vladek devrait apparaître à ce moment.

Vladek venait de franchir la porte principale. Il avait décider de couvrir leur arrière en éliminant les soldats proche. Il couru monter les marches en tuant tout sur son passage. Les servants, il les assomma. Arriver a la chambre, il vit, dans l'embrasure de la porte, Plume en train de faire du charme a Gilinius, son patron. Il s'occupait des prisonniers du roi et des pendaisons. Le garde mi la main sur la poigner de porte. Vladek poussa de toute ses force sur la porte, envoyant le garde en bas par la fenêtre. En le voyant entrer, Gilinius sorti un couteau et le mit au coup de Plume Il la retourna vers Vladek en criant un ordre. Vladek laissa tomber des grade en cuivre, couver de sang...

-Je ne savait pas que tu recrutait même les soldats de la garde royal, Gilinius... Maintenant, lâche la tout de suite. Ma voie avait pris un ton dure, menaçant.

Je sorti ma dague et me prépara a l'attaque. De face, Plume était ravissante, Vladek comprenait maintenant pourquoi le patron était tomber dans le panneau. Gilinius lâcha un rire sadique en disant:

-Lâche ton arme en je n'égorgerai pas cette femme.
-Pourquoi crois-tu qu'elle a de l'importance pour moi? J'en est rien a faire...
-Je le crois parce que tu te pointe en même temps qu'elle, si sa se trouve, elle t'a engager...
-Peut-être, mais sa ne dit pas que je veux qu'elle vive.
-Je le croie parce que même les assassin ont un coeur, des amis et même des amours…

En entendant cella, Vladek fléchi légèrement. Se que Gilinius avait prononcer le chicotait. Il avait déceler des choses en lui, qu’il espérait mensonge, mais il préféra la ruse…
Il lâcha son épée. Le rire du patron s’intensifia. Il lança Plume sur le lit et s’approcha de Vladek.

-Je ne croyait jamais que le grand Vladek aurait un jour de la sympathie pour quelqu’un…

Au moment où il allait le poignarder, une lame s’enfonça dans son ventre. Vladek la retira et l’enfonça dans la gorge en murmurant :

-On ne joue pas avec les sentiment de Vladek, et pas avec le corps de ses… coéquipier.

Sur c’est mot, il cessa de pressé le mécanisme dans sa mains et la lame rentra dans son compartiment. Il lança un regard a Plume, espérant qu’elle n’est pas entendu….

Plume ne supportait plus les mains de l'homme sur son corps. Elle n'éprouvait que dégout et horreur. Il fallait que Vladek arrive et vite. Sinon c'était elle qui allait commettre ce meurtre. Et elle ne se le pardonnerait pas. Elle avait tué une fois. Par rage. Elle ne tenait pas à réitérer l'expérience. Les lèvres de son patron commençaient à se rapprocher beaucoup trop. Elle se dit que si à dix Vladek n'était pas là, elle ferait quelque chose.
Un... Deux... Trois... Quatre...
Son chef s'enhardissait devant son absence de réaction.
Cinq... Six... Sept... Huit...
Toujours aucune trace de Vladek. Un Gilinius de plus en plus entreprenant.
Neuf...
Un bruit de lutte dans le couloir.
Dix...
L'assassin enfonça la porte, envoyant un garde par la fenêtre. La situation s'inversa à ce moment là. Gilinius lui passa alors un couteau sous la gorge et lui murmura :

Je me doutais bien qu'il y avait quelque chose. Mais ce fut un plaisir.

Plume était terrorisée. Si elle avait voulu assassiner l'homme, c'était pour éviter que sa propre vie soit en danger. Or c'était exactement ce qui était en train d'arriver. Elle avait peur de mourir. Elle savait qu'elle avait de grandes chances de ne pas faire de vieux os, pourtant elle avait toujours cet espoir auquel elle s'accrochait désespérément.
Vladek sortit sa dague. Il était prêt à attaquer. La lame s'enfonça un peu plus dans sa peau. Gilinius ordonna à l'assassin de lacher son arme ou il la tuerait. L'homme en face d'elle tenait donc si peu à elle. Il l'affirmait même. Elle ressentit une pointe de déception, puis se rappella que l'espèce humaine était la pire de toutes. Elle ne se faisait plus d'illusions. Elle allait mourir, ici, sous les yeux de quelqu'un qui avait gagné son respect, quelqu'un qu'elle croyait meilleur que les autres. Elle avait eu tort.
Vladek lacha la dague. Gilinius repoussa Plume sur le lit puis s'approcha de l'assassin. La voleuse ferma les yeux. Quand elle les rouvrit, c'était fini, son patron gisait aux pieds de son ami. Les larmes s'échappèrent de ses yeux sans qu'elle puisse les arrêter. Elle se jeta dans les bras de Vladek et posa sa tête sur son épaule.

Merci. Merci beaucoup.

Elle se ressaisit, se détacha de l'homme et s'approcha de la fenêtre, vérifiant que la voie était libre, elle descendit les deux étages, puis disparut dans la nuit sans emporter un seul bien. Gilinius l'écoeurait. Elle regarda les écailles qui avait désormais recouvert son corps. Elle disparut dans une ruelle, voulant oublier. Oublier l'incident qu'elle venait d'endurer. Oublier sa vie de voleuse. Oublier Vladek. Tout oublier.

En voyant Plume dans cette état, Vladek compris se quelle ressentait en tuant. Elle se lança dans ses bras. Il pu enfin sentir son parfum, son coeur battre, son corps contre le sien....Se n'était pas plus que de l'amitié. Sa façon de se déplacer, de se battre, de penser... Il eux envie de tout lui avouer. Mais il n'eu pas le temps de le faire. Déjà Plume quittait ses bras et partait vers la forêt. Un chagrin immense lui gonfla le ventre. Il eux envie de la poursuivre, mais sa n'aurais servi a rien. Il ne connaissait pas la forêt. Il se serait perdu. Il emprunta les marche. déjà les servant se relevaient. Il leur dit qu'il avait tuer Gilinius et, sans rien d'autre, il partis vers Liënas en prenant son cheval. C'était son dernier souvenir de Plume, il comptait bien le garder. En route, il pilla quelque chariot. Sa lui fit du bien. Il avait envie de crier, de pleurer, mais il n'en fi rien. Il s'était rendu compte de ses sentiments amicaux pour Plume trop tard....