[terminé] Un adieu des plus... (PV NESSSSSSA)

La reine hocha doucement la tête, par l'affirmative. Il gardait sa politesse, envers elle, pour ça du moins. Question d'entrer dans sa chambre sans permission ou autre, ça restait à retravailler... Très fort même.

-Bien sur, vous pouvez vous servir.

Ce geste de Vladek avait momentanément fait disparaitre son air sérieux, dur. En fait, ça remplaça un certain sourire. Mais comme elle souriait rarement, ce n'est pas cela qui aurait pus changer les choses. Elle gardait cet air, maintenant et ne sachant quoi répliquer, elle resta muette. Le silence est maitre, non ? Soit il relancerait un sujet, soit ils côtoieraient un certain silence. Silence qui ne l'embarrasserait pas réellement, tout compte fait.

Elle restait debout et bien droite, qu'on aurait presque pu la confondre avec une statue.

Mal Nombre de messages : 488 Race : Humain Date d'inscription : 13/07/2007

Vladek attendit la réponse de sa partenaire. Certes, il était rare qu’il fasse preuve de tant de tant de politesse à l’égard d’elle, mais il se disait que sa visite imprévue dans la nuit pouvait ne pas être appréciée à sa juste valeur. Enfin, elle lui donna sa bénédiction, et Vladek n’en attendit pas plus pour se servir. Il prit un peu de tout, mais se garda de tout mangé, laissant ce qui lui sembla la moitié à la reine. Lorsqu’il eu fini, il s’essuya le visage avec un pan de sa cape et s’assit sur le lit. Il regarda un moment la reine, bien droite, sans rien dire. M’enfin, jusqu'à ce que sa bouche articule :
- Vous avez beaucoup de chance, Nessa, d’avoir tant de gens à votre service, de n’avoir qu’a cliquer des doigts… (ce qu’il fit) … pour que tout vous soit accessible et qu’on accomplie vos moindre désir.

Il laissa ensuite planer un silence, cessant tout bruit, ralentissant sa respiration jusqu'à ce qu’elle ne soit plus que brise. Ce silence lui faisait du bien, parfois. Avec quelqu’un qu’on apprécie, pensa-t-il, c’est un peu mieux… Il baissa la tête pour la cacher dans l’ombre, malgré le soleil levant qui inondait la petite pièce richement décoré.

À sa réplique, Nessa laissa planer un silence. C'était si facile pour lui dire cela. Elle n'avait qu'à claquer des doigts, certes, qui savait vraiment que cette reine aurait adoré plus d'une fois fuir cette vie de reine pour une vie de... une vie de liberté. Une reine était tout, sauf libre. Par contre, elle semblait plus libre, car elle sortait en douce pour ne pas être suivit par tel ou tel garde, telle ou telle personne. Ça l'ennuyait, mais elle devait vivre avec. Et si elle gardait ce renfermemant, elle ne trouverait jamais un époux, un roi, n'aurait jamais d'enfant et un prétendant auter que son... cousin ! Ainsi, s'elle devait mourir, ce serait tellement moins grave ! Elle aimait trop son peuple pour l'abandonner, cependant. Elle le leur devait bien.

Elle réfléchissait, elle pensait. Elle finit par jeter un regard vers la nourriture, voyant qu'il lui en avait laissé, puis le regarda de nouveau.

-C'est à ta guise d'imaginer une vie. Mais n'oublie pas que les privilèges viennent d'un devoir également... Disons le ainsi.

Petit silence.

-Et vous n'aviez pas à vous restreindre à manger.

Mal Nombre de messages : 488 Race : Humain Date d'inscription : 13/07/2007

Vladek laissa la reine avec ses soucis un instant. Elle regarda la nourriture, puis revint poser son regard impénétrable sur lui. Il aimait bien quand sa arrivait. Il se sentait là des plus vulnérables, ce qui ne lui arrivait jamais car, même devant la mort, il ne sillait pas. Mais lorsque les yeux de la reine se posait sur lui, lorsque cette détermination étanche et irréversible, ce froid dur mais à la fois paisible et indifférent se faisait sentir, il se sentait vulnérable. Par rapport à quoi ? Demandez-lui ! Bien qu’il ne fut pas en mesure d’expliqué cela, c’était ainsi, et sa le resterait sans doute. Cette vulnérabilité qui naissait en lui le mettait a l’affut, rendait chacune des discutions qu’il avait avec la reine intéressante, voir exaltante.

Vladek n’écouta donc pas la première phrase que prononça la reine, perdu dans ses pensés… La seconde le ramena sur terre, plus précisément dans la chambre royale du château des Elfes.
- Je m’en doute, mais je ne peux en prendre plus..

Il se dirigea à la fenêtre et regarda le soleil se levé tranquillement La journée promettait d’être chaude !

Elle le regardait toujours, puis se dirigea vers la fenêtre, où Valdek se trouvait quoi. Nessa resta cependant légèrement reculée, mais observait toujours vers la fenêtre.

-Je suppose que vous comptez bientôt me refaire le coup et sortir et partir ?

C'était souvent ce qu'il lui faisait. Il s'écoeurait et paf, il repartait, comme si de rien était. Elle était... ''heureuse'' qu'il ne parte jamais bien loin, l'appréciant bien. Un bon... ami... Un nom... commun !... qui ne lui disais pas grand chose, habituellement. Les sentiments, toujours pas son fort. Non. Elle pouvait même se montrer blessante sans le vouloir. C'est ce qu'elle avait pu constater, en tout cas. Mais, voilà, elle ne voulait pas que les sentiments l'affectent encore, le pourquoi elle continuait de se montrer si froide et renfermer, malgré une proximité avec quelqu'un. Vladek l'avait déjà fait fallir à... cette conviction.

Mal Nombre de messages : 488 Race : Humain Date d'inscription : 13/07/2007

Vladek alternait son regard entre dehor et à l'intérieur. La reine s'était approché un peu, et regardait ce qui lui semblait un "à côté de lui" `plus que vraissemblable. Elle lui dit quelque chose qui, quelques instants, le figère sur place. D'ayeur, le pied qui avait quité le rebord de la fenètre pour allé prendre appuis sur une fissure vingt-huit centimètres plus bas retourna a sa position. Il se retourna même pour prendre appuis au coté de son semblable sur le planché de la chambre. Vladek se senti rire un peu, comme un rire épuisé par les remarques fatidiques. Il releva la tête et fixa longuement les yeux de la reine. Si.. énigmatique. Si... froid. Mais dans ce regard austère se trouvait la Nessa qu'il connaissait comme son.. ami, semble-t-il. Elle avait vue juste. Peut-être quelqu'un avait fini par le comprendre, peut-être n'était-il pas aussi bestiale et animal qu'on lui avait toujours fait croire. Peut-être était-il humain, après tout. Comme tout les autres qu'il avait...

Vladek se leva et s'avança un peu, aussi. Il n'avait pas envie de partir, il n'avait pas envie de rester. Tout ce qui était claire, c'est qu'il devait partir. Avant que tout tourne mal, comme a chaque fois qu'il restait trop longtemps. Lorsque cela arrivait, il en venait a la conclusion que son destin n'était pas d'être avec des gens et de vivre de beaux moments, mais bien de brisé ces beaux moments aux autres pour maintenir le chaos dans la vie de tous, leur rappelé qu'il ne sont pas là supérieur aux autre. A lui, plus particulièrement.

- Sa te plairais, n'est-ce pas?

Coamenel regardait bien à l'extérieur, au-dessus de l'épaule de Verent. Par conter, elle pu voir, absolument, qu'elle avait visé juste, car elle le vit se figer et replacer son pied, malgré qu'elle semblait ne regarder que l'extérieur. Elle entendit le petit rire qui ne sonnait pas très vrai, et quand il leva les yeux vers elle, Nessa bifurqua les siens pour aller se planter dans le regard de Vladek, toujours le même regard. Froid, sans émotion.

Elle ne lâcha pas son regard alors qu'il se levait, alors qu'il s'avançait. Si ¸a lui plairait ? Elle ne savait pas. Elle ne détestait pas sa compagnie, en fait. C'était l'un des rares qui ne l'ennuyait pas. C'était l'un des rares qu'elle appréciait. Et ça devait être un assassin.

-Ce serait mentir d'affirmer que ça me plairait.

Elle resta silencieuse un court temps.

-Certes, ça ne me déplairait pas non plus...

Autre pause, courte encore.

-Dommage que je ne puisse pas sortir immédiatement. Ma chambre n'est pas le meilleur endroit, je crois.

Mal Nombre de messages : 488 Race : Humain Date d'inscription : 13/07/2007

Vladek baissa la tête, un sourire translucide sur les lèvres. Il recula tranquillement vers la fenêtre sans regardé la reine, sans regardé rien en fait. Adossé à la fenêtre, il s’assit dessus le rebord et releva enfin la tête. Ses yeux se posèrent délicatement sur ceux de la reine et il dit, en entrouvrant à peine les lèvres mais tout en articulant toutefois chacun de ses mots avec grâce :

- Alors venez me rejoindre dans les bois d’est que cela vous sera possible, Nessa..

Sans ajouter un mot, l’assassin se laissa tombé a la reverse. Il plana un instant. Ce qui lui sembla plané était en fait une chute libre, mais bon, c’est lui qui voit. Après une ou deux seconde, il s’agrippa a la corde qu’il avait prit soin de fixé a un harpon qu’il avait accroché un peu en bas de la fenêtre de la reine. Il atterrit avec légèreté. Ensuite, un coup sec vers le haut décrocha son engin sans bruit. Il l’attrapa et se dirigea ensuite dans les rues pratiquement déserte par le matin vers la foret qu’il avait mentionné a la reine.