À la recherche de rien

La voilà dans Bel-Ardh-Amrun. Elle n'y avait jamais mis les pieds, mais elle connaissait déjà le terrain par coeur. En réalité, elle revenait du Dargor. Xorgoth l'avait fait venir. Pourquoi? Pas pour prendre le café... Au début elle croyait que c'était pour un rapport... Et c'est ce qu'il lui a fait croire au début de la petite réunion. "Petite". Il était dans une réunion avec tous ses fidèles d'un peu partout dans le continent. Il avait même son bras droit, la chef des elfes noirs : Thîlos Kear-Low. Elles ne s'entendaient pas toujours bien, ces deux là. Thilos veut être la meilleure aux yeux de son maître, mais ila créé Aki pour avoir cette perfection. C'est dur sur l'orgeuil d'être remplacée par une invention...

Alors, devant tous ces gens hauts placés, il a fallu que Xorgoth lui fasse la morale. Il trouvait qu'elle faisait mal son job, que son rôle était d'espionner, non pas de fanfaronner. Qu'elle devait se rendre dans les royaumes pour recueillir des informations. Et ce sourire de l'elfe noir... Aki n'est pas un être aux sentiments humains, mais elle fut pour la première fois victime de la colère. Elle est partie dans dire un mot et rendue à l'extérieur, elle a tué quelques orcs pour se défouler. Xorgoth a empêcher les autres de réagir.

Aki a donc traversé les montagnes dites infranchissables pour atterir dans le Naer-Diecer. Maintenant, elle retourne dans sa petite ville. Et la voilà à Cerbya, la poitrine toujours enflammée. Peut-être avait-il raison, elle avait falli à sa tâche. Et elle s'en voulait de succomber aux émotions humaines.

Depuis quelques mois, le froid à envahie l’Ange-Gardien. De minuscules particules blanches tombent sur celui-ci, changeant le paysage du vert au rouge, puis au blanc. Pendant cette période, les enfants courent et crient partout, les plus vieux grognent et se plaignent. Vladek, quand à lui, ne change pas. Il continu de voyager d’est en ouest, parcourant les plaines polaires et les montagnes insolites. Il continu de faire régné un climat de peur dans le cœur des habitants trop craintif, de déstabiliser les plus courageux et d’éliminer les trop téméraires. En fait, à la saison froide, il remonte le long d’Elgreenfold, sur la frontière de Lienäs, avant de coupé dans Bel-Ardh-Amrun. Il se trouve que, passant par Cerbya dans un temps doux, l’assassin légendaire décida de faire une halte.

Vladek ne s’attarda pas aux personnes à l’extérieur de leur maison et se dirigea directement a la taverne, malgré les regards que lui lançaient ceux-ci. Il entra et ne prit pas la peine de retirer sa cape. La neige qui s’était accumulé sur ses épaules et sa tête fondit rapidement, si bien qu’il se retrouva très vite trempé. Il n’en fit rien et attendis qu’on daigne lui amené un peu d’eau de vie.

Aki regardait la neige tomber sur ses bras, sur ses épaules, dans son cou. Elle ne portait aucun vêtement supplémentaire durant l'hiver. Elle n'avait pas froid. Pourquoi n'avait-elle pas froid? Toute cette chaleur qui lui emplissait la poitrine ne semblait pas diminuer, mais bien augmenter.
Elle jetait des regards froids aux passant. Même que, alors qu'elle était pensive, un malheureux civil tourna le coin de la rue et la fit sursauter. Sans même s'en rendre compte, l'homme avait un shuriken dans le front.
Elle ramassa l'arme et s'en alla rapidement, quelqu'un allait bien finir par trouver le défunt.

Elle marchait dans les rues, tête baissée. Ses cheveux étaient miraculeusement devenus aussi blanc que la neige. C'était la première fois que ses cheveux changaient de couleur, enfin... Qu'il devenaient blancs. Ils virevoltaient au vent, elle les avait mis en queue de cheval, comme d'habitude. Ils touchaient presque le sol.

Elle entendit des gens rires et parler fort. Il y avait une taverne non loin. Elle décida d'y faire une halte, et en plus ça lui permettrait de se cacher si on la suivait... Bien qu'elle passait rarement innaperçue.

Elle entra normalement, toujours tête baissée. Elle avait deux épées courtes accrochées sur son dos, et ses shuriken à la ceinture. Elle décida d'aller s'installer au fond, le plus loin possible des autres clients.

Alors qu'elle attendait d'être servie, Aki observait les alentours. Des ivrognes, des chercheurs, des voyageurs, il y avait de tout. Mais très peu de femmes, mis à part les serveuses.

Puis, elle le vit. Encore et toujours. Pourquoi est-ce qu'elle le croisait toujours, celui-là? La guerrière se leva alors et se dirigea vers sa table. Elle resta debout, derrière lui.

- Encore vous. Est-ce que vous êtes là pour m'espionner ou quoi? Vous êtes en pause café?

Même s'il était arrivé avant elle, Aki se disait que tant de coincidances étaient louches.

Vladek, comme a son habitude songeur, regardait le feu dans l’âtre. Le bois de Cerbya avait l’étonnante capacité de brulé lentement et de dégagé beaucoup de chaleur. Plusieurs rumeurs expliquaient cette capacité, mais jamais aucun habitant n’avait voulu révélé comment cela se faisait. On avait fini par convenir que le bois qui y poussait était grugé par des micros-champignons, mais ce n’était qu’une supposition.

L’assassin senti subitement qu’on le surveillait de très près. Enfin, de trop près a son gout. Quelqu’un était debout derrière lui, et de ses cheveux, comprit-il, tombait de petite gouttelette d’eau. Cette personne s’adressa à lui avec une voie familière. Une voie de femme. Ce qu’elle dit lui glissa un sourire aux lèvres. Comment s’appelait-elle déjà ? Elle ne m’a jamais di son nom, se rappela-t-il. Seulement Aki… ce qui la rendait encore plus intrigante, contrairement a toutes les femmes qui ont un prénom et un nom.

- Je suis bien désolé de te décevoir… Non, je passais par là et je me suis dit que quelqu’un pourrait bien avoir besoin de mes services. Et toi, que fais-tu dans le coin ?
Vladek n’avait pas bougé avant de parler. Lorsqu’il se décida enfin a dire quelque chose, il se leva et fit le tour de la table pour s’asseoir sur l’autre chaise en face, offrant la place maintenant libre a la jolie femme maintenant face a lui.

Aki observait les moindres gestes de l'assassin. Elle était là, bras croisés et la neige fondante tombait en gouttelettes sur le sol. Elle fit des mouvements de la tête pour bouger ses cheveux qui lui collaient aux épaules et sur la nuque. Elle détestait ça.

Vladek, l'assassin qui était si réputé qu'il croyait être connu par tout le monde. Aki n'oublierais jamais cette conversation. Elle le regardait maintenant se lever et lui répondre, toujours avec la même voix calme et neutre. Elle se demandais bien pourquoi elle le croisait sans cesse, et pourquoi éprouvait-elle toujours le besoin d'aller discuter avec lui...

Il s'asseoya en face. Il avait toujours ce capuchon sur la tête, le visage caché. Mais elle cernait bien son visage.

Aki décida de s'asseoir après quelques secondes. Avait-elle besoin d'une nouvelle conversation avec un humain? Peut-être devrait-elle s'en éloigner. Elle l'observa avec ses yeux froids et son visage renfrogné, les joues creuses et le front légèrement plissé par son humeur noire.
Elle observa Vladek pendant un moment, silencieuse. Puis, elle rejetta ses longs cheveux vers l'arrière, reculant le haut du corps pour s'adosser à la chaise et avançant les fesses sur le siège, les jambes croisées et un bras qui s'appuie sur le dossier. Elle se caressa la lèvre inférieure d'un doigt. Puis, elle se détendit légèrement.

- Je reviens... d'un petit voyage de santé. Je retourne à Khattor dans les prochains jours.

Vladek regarda la prénommée Aki s’asseoir. Il ne dit rien, laissant le temps à la jeune serveuse de les servir. Vladek n’eu pas besoin de parlé, car ses récentes visite a cette taverne avait apprit au propriétaire que l’assassin ne buvait que de la bière de racine, une boisson rependu surtout cher les nains. Lorsqu’elle se retourna et parti, Vladek se pencha par-dessus la table seulement qu’un peu et répondu :
- Et que fais-tu là-bas ?

Sa cape, bien que trempé, séchait peu à peu. D’ailleurs, elle séchait un peu plus vite que tout a l’heure, puisqu’en changeant de place, il s’était rapproché du feu. Il posa un coude sur la table et accota son menton sur sa main ainsi suspendu dans les airs. Son sourire n’avais toujours pas disparu.


(dsl, c'est court, mais bon, t'avais l'air d'avoir hate xD)

Lorsque la jeune femme arriva ;a leur table pour servir Vladek, elle observa Aki avec un air confus. Elle n'avait évidemment rien à offrir à cette nouvelle venue. Elle repartit d'un pas pressé pour aller lui chercher une bière. Aki resta impassible et ne lui jeta qu'un bref coup d'oeil.

« Et que fais tu là-bas? »

Aki prit un certain temps à évaluer la question. Elle ne voulait surtout pas lui dire quoi que ce soit sur ses origines. Elle se passa lentement la langue sur la lèvre supérieure, baissa les yeux et gigota les doigts.

- Je suis allée voir mon employeur, il avait quelques spécifications à me faire part.

Elle prit une respiration pour ne pas revoir cette scène humiliante devant tous les sujets de Xorgoth, et le sourire de Thilos.

La jeune serveuse revint avec une bière rousse mousseuse et partit rapidement. La guerrière ne bougea pas d'un poil, pas même un signe de merci.

- À notre dernière rencontre... Vous étiez très pressé. Avez-vous retrouvé cette... Plume?

Vladek laissa à Aki le temps de répondre. Bien entendu, cela lui prit quelques temps, comme sa prend du temps a tout ceux et celle qui n’ose pas dire la vérité, qui pèse le pour et le contre, qui évalue la situation, qui s’invente une idée pour finalement se rendre compte que tout ce cirque n’a servit qu’a semée le doute cher l’autre. Enfin, il prit une autre gorgé de sa boisson et écouta ce que cette femme face a lui allait lui dire :

« Je suis allée voir mon employeur, il avait quelques spécifications à me faire part. »

L’assassin de blanc vêtu s’arrêta dans son mouvement, laissant beaucoup trop de liquide dévalé sa gorge. Il ne s’étouffa toutefois pas, mais il sursauta presque imperceptiblement de la gorge à la capuche. Il reposa son boc et fixa intensément Aki. Son employeur? Qui était-ce, ou qu’était-ce? Et que faisait-elle pour lui? Peut-être est-ce que sa n’avait pas d’importance, tout comme les nombreux employeurs qu’avait eux Vladek dans sa vie, mais l’assassin ne trouvait pas que Aki avait dit ce mot comme lui le prononcerait, c'est-à-dire comme il dirait quelque chose qui a, a ses yeux, peu d’importance. M’enfin, toute cette phrase compliqué a écrire pour dire qu’il n’avait pas l’impression qu’il s’agissait d’un employeur parmi tant d’autre.

« À notre dernière rencontre... Vous étiez très pressé. Avez-vous retrouvé cette... Plume? »

Vladek resta perplexe à cette remarque. Si elle passait si vite sur le sujet, cela voulait dire soit qu’elle y accordait peu d’importance, soit elle ne voulait pas en parlé. Vladek choisit donc de ne pas trop chercher, pour l’instant du moins, afin qu’elle ne se referme pas sur cette discussion intéressante qui aurait put avoir lieu, et qui aura, souhaitait-il, lieu. Il cligna deux fois des yeux et pencha la tête vers l’avant, avant de la relevé tout aussi rapidement mais subtilement qu’il l’avait fait lorsqu’il l’avait baissé. Il prit une autre gorgée et sourit doucement. Qu’allait-il répondre? Qu’il ne l’avait pas trouvé? Qu’elle avait été tuée et qu’il cherchait présentement l’assassin de son amie? Qu’il s’en foutait et que, ce qui l’intéressait, c’était son mystérieux ‘‘employeur’’? Il opta, sagement, à la première de ses idées :

- Plume est comme le vent. On la sait insaisissable, et au moment ou on croit pouvoir la touché, elle disparaît sans laissé de trace.


Fier de sa réponse, Vladek s’assis un peu plus confortablement sur sa chaise en bois. Elle craqua un peu, mais ne céda pas. Il planta son regard noir et transparent dans les yeux d’Aki face a lui, et passa ses mains derrière sa tête, comme on le fait lorsqu’on s’étire, pour empoigné l’arrière de celle-ci.


(Dsl pour le retard, j'ai un peu forcé sur la longueur en contrepartie xP)

Visiblement, Vladek a été alerté par l'employeur. Pendant un instant, il sembla réfléchir et se poser beaucoup de questions. Aki demeura impassible. Ce n'était certainement pas le temps de se laisser aller dand le doute. Il ne fallait pas qu'il lui pose des questions à ce sujet. Ce n'est pas parce qu'ils se connaissent un peu qu'il devait tout savoir.

Ses yeux pénètrèrent ceux de Vladek et elle ne le lacha pas jusqu'à ce qu'il cligne des yeux. Si elle voulait qu'il reste hors du sujet, elle devait avoir l'air confiante et désintéressée.

La guerrière fut alors heureuse d'avoir posé une autre question. Peut-être enchaînerait-il avec un long dialogue sur sa rencontre avec Plume... Ou pas. Peu importe, son histoire n'avait pas tant d'intérêt. Elle se fichait de cette fille, elle n'était qu'une voleuse. Mais sa relation avec Vladek allait peut-être plus loin... Malgré son manque de connaissance envers les plaisirs humains, Aki se demandait ce qui pouvait la lier à elle.

Son interlocuteur prenait du temps à répondre. Comme elle, cette question le piégeait. C'est pourtant une question simple : oui je l'ai vue, non je ne l'ai pas trouvée... Et même s'il lui mentait, elle ne pourrait pas le savoir.

L'assassin répondit à la question en pesant ses mots. C'était réfléchi... un peu trop. Aki n'aimait pas les réponses vagues ou pas de sens. Et cette réponse était vague, presque poétique. Elle arqua un sourcil et préféra ne rien dire de stupide. Que pouvait-elle répondre à ça?

- Ah, bon...

Puis, elle se souvint que devant elle, il y avait une boisson. Précipitamment, elle prit la chope par la poignée et prit une longue gorgée. C'était la première fois qu'elle goûtait une bière humaine. Elle aimait plus ou moins, mais ce n'était pas si grave...

- Dommage pour toi... ajouta-t-elle en léchant la broue de sur sa lèvre inférieure.

Elle... le fixa avec une intensité terrifiante. Mais Vladek s’en trouva plus amusé qu’autre chose. Aussi, lorsqu’enfin il lui répondit, elle ne sembla pas apprécier sa réponse. Même son « Ah bon… » Semblait désintéressé. En fait, si ce ne fut pas des rencontres précédente qu’il avait eu avec la femme devant lui, elle serait probablement en train de s’étouffé dans son propre sang par la lame de l’assassin. Enfin, elle prit une gorgée de sa consommation, ce qui envoya l’attention du tueur sur autre chose et qui calma quelque peu ses ardeurs.

Lui aussi prit une autre gorgée – il était déjà a la moitié de sa chope, il en prit une moins grosse donc – de sa boisson avant de ramené, bien qu’elle ne l’est jamais quitté, son attention sur Aki. Elle ajouta une phrase qui ne semblait pas empreinte de sincérité, voir non-empathique, avant de se lécher la lèvre inférieur, sans doute pour enlevé la mousse qui y était quelques secondes plus tôt.

Vladek ignorait quoi répondre. Il se sentait à la fois colérique, désengagé, désintéressé et… relaxe. L’ambiance de cette auberge dans la ville humaine n’était pas tendu, et sa avait son effet sur les nerfs de l’assassin légendaire. Il prit donc quelques minutes pour réfléchir a ce qui allait se passé, mettant Paris en bouteille avec ses « si », et enfin, il demanda :

- Qui t’embauche ?

Il n’avait pas envie de parlé de Plume ni de faire un monologue long et douloureusement ennuyeux pour gagné la confiance qu’il n’aurait sans doute pas eu de toute façon avant de posé cette fatidique question. Il se doutait, d’ailleurs, qu’elle n’avait pas plus envie d’entendre tout le charabia qui pouvait sortir de la bouche d’un homme trop bavard.

Mais bon, trois choix s’offrait a cette Aki. Réagir gentiment et engagé la discussion, ce qui serait a la fois louche et sans doute assez mensonger, ne rien dire et attendre, voir ce qu’allait faire l’assassin, ce qui, dans un certain sens, lui plaisait, et enfin, réagir brusquement et méchamment, ce qui pourrait s’avéré assez divertissant, quoique sa pourrait faire en sorte de détruire leur relation. Mais y en avait-il une ?

Aki sentait que l'ambiance se dégradait. Pourtant, l'ambiance était chaleureuse dans le pub, mais pas à sa table. Son humeur orageuse avait un impact sur la discussion avec Vladek. Elle reprit une gorgée, fermant les yeux pour se calmer. Elle appréciait cet homme, son confrère de métier. Il n'était pas question de tout gâcher pour une mauvaise rencontre avec son maître.

Mais Vladek fit une erreur. "Qui t'embauche ?" Et voilà, il était réellement intrigué par cette question. La chaleur revint, elle se leva d'un bond, prit rapidement une épée courte et la pointa à quelques millimètres de la gorge de Vladek. Elle le fixait intensément, les yeux en feu.

- Vous êtes un peu trop curieux, M. Verent.

Elle remit l'épée dans son fourreau et se retourna. La salle était estomaquée, fixée sur eux. Elle les regarda de son air furieux, puis se retourna vers Vladek. Allait-elle rajouter quelque chose de plus? Quelque chose pour excuser sa réaction. Certainement pas. Elle n'avait pas à ajouter quoi que ce soit. Bien qu'elle aggravait encore plus son cas.

Et voilà. Elle regardait toujours Vladek et eu un instant de désespoir. Avec de tels doutes, il vaudrait mieux ne jamais le revoir. Mais c'était le seul humain avec qui elle entretenait un semblant de relation. Elle ne voulait absolument pas perdre tout cela et se retrouver seule à nouveau.

Aki tourna sur ses talons et se dirigea vivement vers la porte, sans se retourner. Elle claqua la porte derrière elle et continua son chemin sur le chemin principal, sans vérifier si elle était suivie.

Vladek attendit la réaction. Elle vint. Un peu différente qu’il ne l’aurait imaginé, mais bon, il devrait faire avec !

La femme sembla rougir de colère. Voila, elle ne voulait pas en parlé. Mais ensuite, elle se leva et sorti sa lame courte pour la posé tout près de sa gorge. Vladek resta calme. Il avait prévu se faire atteindre par cette lame. Si ce n’était pas le cas, alors peut-être Aki ne voulait pas le tué tout compte fais. Sa l’arrangeait, puisqu’il n’avait pas réellement envie de mourir. Elle lui dit qu’il était trop curieux en l’appelant «monsieur », ce qui le fit rire. Depuis quand lui témoignait-on tant de respect ? Quoi que pour lui, cela exprimait tout autre chose.

Elle rangeât son arme et fit un tour sur elle-même pour se rendre compte que tout le monde les regardaient, l’air stupéfait. Vladek prit une gorgé de sa bière, calmement, sans quitté des yeux Aki. Elle parti sans rien dire de plus, même pas un au revoir, ce qui déçus l’assassin u peu. Il la laissa sortir, claqué la porte, puis il se leva a son tour. Il ne prit pas la peine de payé, se disant que l’ambiance n’en valait pas le coût.

Il retraça facilement Aki et la suivie un instant. Moins de deux minutes plus tard, il la rattrapa, se plaça a ses coté et continua à marcher, en disant :

- D’accord, tu veux marcher...

Vladek ne la regarda pas tout de suite, savourant l’effet qu’il venait de faire. Il tourna légèrement la tête vers elle, encrant ses yeux dans ceux de la jolie a la chevelure rouge. En temps normal, il aurait ajouté quelque chose d’inutile du genre « Désolé, c’était déplacé » ou encore « t’es sure que tu ne veux pas en parlé ? » mais cette fois, il ne voyait pas l’intérêt. Tout se suivrait dans un ordre plus que surprenant…

Aki maudissait cette horrible journée. Elle regarda le ciel gris en se disant qu'elle n'aurait pas dû faire cet arrêt inutile dans le pub. Elle n'aurait pas rencontré le fameux assassin. Elle n'aurait pas perdu son sang froid. Leur relation - début de relation - n'aurait pas été dérangée. Tout aurait été parfait.

Elle regardait cette petite pourdre blanche sur le sol. Il ne neigeait plus. Elle fit glisser ses pieds sur le sol, laissant de longues traces dans la neige. Elle aimerait avoir froid.

Vladek l'a rattrapa quelques instants après son départ. Elle camoufla sa surprise, honteuse. Elle se demandait bien pourquoi l'assassin n'avait pas contourné sa lame, ou ne l'avait attaquée. Il aurait pu, il aurait dû. Un beau combat entre deux criminels endurcis, ça aurait été tout un spectacle. Mais elle n'en avait même pas envie. Cet assassin presque prétentieux était parfois de bonne compagnie.

" D'accord, tu veux marcher... "

Aki ne savait pas si elle devait rire ou partir. Elle retint le rire. C'était plutôt... drôle? Elle eut tout de même un sourire en coin, pas du côté de Vladek, évidemment! Elle se retourna vers son interlocuteur et le regarda aussi dans les yeux. Pour la première fois, elle en vit la couleur. Souvent elle l'avait regardé droit dans les yeux, mais toujours trop en profondeur, dans les pupilles... Jamais les iris. Ils étaient gris.

C'était le temps de dire quelque chose, relancer la conversation. Il fallait la relancer, c'est certainement ce qu'il souhaitait s'il l'avait suivit... Pourquoi l'avait-il suivi, d'ailleurs?

- Vous tenez toujours à parler, même après tout ça?

Vladek regardait déjà Aki dans les yeux lorsque celle-ci se tourna vers lui pour le regardé à son tour. Curieusement, quelque chose avait changé dans son regard. Il était plus… agréable. Ainsi, Vladek lui renvoya son regard. Il souriait devant elle, devant ce qu’elle venait de faire. On aurait dit qu’elle avait changé du tout au tout, d’un seul coup.

Vladek n’avait pas froid, en ce moment, malgré le vent glacial d’ampleur hivernal. Ainsi, aux côté d’Aki, il se sentait bien. Il devait dire que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vue quelqu’un comme lui. Sa faisait du bien parfois de passé du temps comme sa, agréable, avec quelqu’un qui nous comprend, qui nous ressemble.

« Vous tenez toujours à parler, même après tout ça ? »

Vladek ne cessa pas de la regardé, et son sourire grandi de quelques millimètre. Qu’est-ce qu’elle croyait ? Qu’il l’avait suivit, qu’il l’avait rattrapé pour marché à ses côtés et qu’il lui avait dit « D’accord, tu veux marcher… » seulement parce qu’il passait par là, ou encore qu’il avait du temps a perdre ? Cette idée fit apparaître des dents dans son sourire, bien que peu. Il réfléchit un instant a sa réponse, entrouvrit la bouche et répondit :

- Bien sure… Vous m’intriguez trop pour que je me lasse après si peu..

Puis il regarda vers l’avant, ne voulant pas s’enfarger dans des troues ou autre, mais garda son sourire bien encré sur ses lèvres. Il repensa a son nom, son demi-nom, et dit, d’une voix un peu trop intéressé a son gout :

- D’ailleurs, il y a quelque chose qui vient avec Aki ?

Aki regardait Vladek et fut presqu'intimidée par son sourire. L'ambiance s'était radicalement changée, et la guerrière se disait que la colère ne valait rien. C'était bon pour les guerres, les conflits, mais il ne faut pas s'emplir de colère contre une personne non concernée... Aki en avait encore beaucoup à apprendre.

Elle tourna la tête pour regarder devant elle. Pourquoi est-ce que les enseignements de Xorgoth ne s'inscrustaient pas dans sa tête? Elle était supposée être une machine de guerre, ne pas se poser de quesitions et simplement agir. Mais non, elle était trop curieuse et intriguée par le monde. Elle devait toutefois rester fidèle aux désirs de son maître, elle vivait grâce à lui après tout...

« Bien sûr… Vous m’intriguez trop pour que je me lasse après si peu... »

Elle ne sut comment réagir à cette réponse. C'était flatteur... Et après? S'il devenait trop curieux, ce serait dangereux pour son secret. Il faudrait qu'elle garde les mystères pour elle, même si elle va devoir dire non à une question de Vladel...

« D’ailleurs, il y a quelque chose qui vient avec Aki ? »

Une question pas trop indiscrète... C'est déjà mieux.

- euhm... Mon nom complet est Aki Da Xia... c'est plutôt étrange, je sais.

Elle était étonnée elle-même par son changement de comportement.

Peu de gens dans la rue, plusieurs dans les maisons. Mais ce peu de vie autour de l’assassin suffit à être plus qu’il n’en aurait voulu, et moins en même temps. Elle et lui marche depuis un bon moment déjà sur ce qui semble être un chemin aménagé entre les maisons, vers l’Ouest. Et tous les regardes. Tous regardent l’homme de blanc vêtu, et la femme portant si peu sur elle. On pourrait y voir une sorte de contraste. Bizarrement, il n’y a aucun contraste dans leur vie. Une brise vint chatouiller le visage caché de l’assassin qui hocha la tête à la réponse de sa partenaire. Aki… Da… Xia. Certes, s’aurait pu sembler étrange pour certaines personnes, mais Vladek n’y voyait là qu’un nom.

Le vent accompagna les derniers non désirés, laissant le couple d’assassin seul dans la rue couverte de neige. Il se sentait bien, maintenant, près de sa paire. Ils arrivaient près de la sorti du village, quelques centaines de mètres environs. Vladek ne savait pas si Aki avait un endroit décidé, mais il s’en fichait un peu. Il la suivrait de toute façon. Enfin, après peut-être deux minutes, il se décida à lui donné une réponse :

- Votre nom est, certes, peu commun, mais il ne reste qu’un nom... Ce qui compte, c’est la signification qu’il a dans les cœur des autres…

Après quoi, Vladek sourit. Ses pensées dérivèrent vers la jeune… elfe ?.. qu’il avait rencontré il y a de cela quelques temps sur le territoire des elfes…

(VA VOIR C’EST A MOURRRRIRRRRE! XD)
(Et Sry, C'est Un Peu Court Et Vide, Mais Bon, Faisons Something!)

(je fais un peu bougé Aki, mais j’ai envie de faire bougé les choses vue que t’a pas vraiment l’air de savoir quoi faire..)

Vladek ne s’attendait pas qu’elle répondre. Que pourrait-on répondre à cela? Ils marchèrent encore cinq minutes avant de dépasser la dernière maison qui délimitait le village. Vladek regarda en arrière de lui, un semblant d’air nostalgique flottant au fond de ses yeux. Sa ne dura qu’un instant, Aki ne peut le remarqué. Quoi que…
Il rapporta rapidement son attention sur elle, ses cheveux rouges flottant dans le vent hivernal. Il n’avait pas froid, malgré tout. Enfin, il ne sentait pas le froid. Il sentait au fond de lui quelque chose de chaud qui lui embrasait la peau. Un oiseau passa devant eu, très près, et lâcha un cri aigüe. Et Aki et lui n’arrêtèrent pas d’avancé d’un pas assez soutenu. Pendant près de deux heures, ils marchèrent ainsi, côte à côte, dans les bois entourant le village. Imperceptiblement, Vladek s’était rapproché d’elle, la touchant presque maintenant à chaque pas.
Après ces deux heures de marche, ils trouvèrent un endroit tranquille et étrangement dénudé de neige. Il ne ventait pas, il ne faisait pas froid. C’était une grande roche ronde avec des symboles tout autour. Vladek alla s’asseoir au centre et invita sa paire à le rejoindre. Du moment ou elle s’approcha jusqu’au moment ou elle s’assit, il la regarda, ses yeux se promenant de haut en bas lorsqu’elle ne pouvait en avoir conscience.
- Qui es-tu, Aki?
Il la regardait intensément maintenant, son regard encré dans les yeux de sa…. de Aki.

(voila, si il y a quoi que ce soit, parle m’en! En espérant que tu réponde bientôt!!!!!!)